L’exploitation commerciale des Latécoère 631

Appareil de gros tonnage et à grand rayon d’action, le Latécoère 631 n’aura réalisé qu’une courte carrière commerciale de 1945 à 1955.

Celle-ci va débuter après la guerre, au moment où le transport aérien est en pleine mutation et où l’aviation terrestre prend le pas sur l’hydraviation. Plus gros appareils en service dans le monde à leur époque, les Latécoère 631 sont immédiatement devenus l’emblème de la renaissance de l’aviation française de l’après-guerre mais ces « géants des airs » précurseurs et innovants au moment de leur conception, se verront être dépassés lors de leur mise en exploitation par Air-France en 1947 sur la ligne des Antilles.

Ce statut “d’idole” s’avérera tout de suite être plus un handicap qu’un avantage. Les services de l’Etat auront peut être mis trop d’espoirs dans ces appareils, et trop tôt, les conduisant à une mise au point à marche forcée et une mise en ligne précipitée. Leurs essais, puis leur exploitation se verront ponctués d’incidents divers et d’accidents dramatiques. Cela en fera un type d’avion malchanceux.

Sur les onze hydravions construits, seulement quatre d’entre eux auront une réelle utilisation commerciale. Les autres n’effectueront que des campagnes d’essais et de mise au point. L’un d’entre eux ne sera même pas achevé.
Une succession d’événements ont scellé le sort de ces appareils et indirectement le développement et le sort des bases ou plan d’eaux utilisées.

Un Latécoère 631 (Photo via Mémoires de l’Hydraviation).

Malgré tout, les Latécoère 631 auront à leur actif, d’avoir pu réaliser pendant un an la plus longue liaison commerciale sans escale de leur époque, de Port-Etienne à Fort de France (4700 km) et ont battu quelques records du monde.

Le livre de Pascal Parpaite raconte aussi l’histoire de la base des Hourtiquets qui a eu un impact important sur la vie de Biscarrosse pendant vingt ans, mais également celles des escales de Port-Etienne, Fort-de-France, Douala, Léré, Dakar que les Latécoère 631 ont fréquenté.

Les accidents des Latécoère 631 sont examinés ; la création et la vie des compagnies SEMAF et France Hydro qui vont vouloir exploiter les Latécoère 631 à la suite d’Air France sont présentées dans l’ouvrage.

En juin 2016 ce livre avait été édité par la DGAC ; une 2e édition légèrement modifiée est désormais publiée par l’association Mémoires de l’hydraviation.

Livre 370 pages (25 x 25, couverture cartonnée) ISBN 978-2-9559567-1-7

Un certain nombre de commentaires de lecteurs sont présentés sur le blog de l’association.

Pour vous procurer cet ouvrage, veuillez imprimer et compléter ce bon de commande et le renvoyer avec votre règlement à l’adresse de l’association:

Mémoires de l’Hydraviation
Lieu-dit “Peigus”
Route de Pertuis
84240 ANSOUIS

 

1 Commentaire

    • CavalTaureau sur 26 septembre 2017 à 11 h 59 min
    • Répondre

    Air France en expose une maquette dans ses locaux, accompagnée d’un petit descriptif. Il y est présenté comme un appareil de légende.

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