Un Corsair à vendre en France

Le F4U-5P Bu122179 dans le hangar de Jean-Pierre Parizon ( Photo © Boschung Global )

Le courtier spécialisé en warbirds Boschung Global Aviation a mis en vente sur son site internet le projet de Chance-Vought F4U-5 Corsair BuNo 122179 immatriculé F-AZVT (cliquez ici pour voir l’annonce).

Ce projet bien connu des fanas français a été lancé il y a bientôt 20 ans par son propriétaire Jean-Pierre Parizon à Dole-Tavaux.

Construit en 1948 par Chance-Vought dans son usine de Dallas au Texas et pris en compte le 25 octobre de la même année, le Corsair vola avec l’US Navy pendant la Guerre de Corée avant d’être vendu à la Force Aérienne du Honduras (Fuerza Aérea Hondureña) aux côtés de dix F4U-5, F4U-5N et F4U-5NL et basé à Tegucigalpa à partie de mars 1956.

Utilisé contre le Salvador pendant la « guerre du Football » en 1968, le Corsair fur retiré du service en 1978.

En 1979, la société Hollywood Wings Inc. appartenant à George et Jim Nettle ramenèrent sept des huit Corsairs honduriens encore en état de vol pour les revendre à des collectionneurs aux Etats-Unis.

Vendu peu de temps après à Barry A. Landy de Fairfield dans le New Jersey, le Corsair vola un temps dans les couleurs de la VMF-212 des Marines et l’immatriculation N4903M.

Le F4U-5P Bu122179 aux Etats-Unis avant sa reconstruction par Jean-Pierre Parizon ( Photo © Nos Covia pour LEB )

Gravement endommagé le 25 février 1984, l’épave fut acquise par différents propriétaires aux USA pour aider dans diverses restaurations.

Une autre vue du F4U-5P Bu122179 de Jean-Pierre Parizon ( Photo © Boschung Global )

Ce qui restait de l’épave fut finalement acquis au début des années 2000 par le français Jean-Pierre Parizon qui a depuis entrepris un travail titanesque de reconstruction.

La France compte actuellement un seul Corsair en état de vol, basé à la Ferté-Alais depuis 1986; 29 autres Corsair volent dans le monde et plusieurs chantiers de restauration sont en cours.

L’Echarpe Blanche adresse ses vifs remerciements à Boschung Global Aviation et particulièrment à Marzena Staniszewska pour son aide et l’autorisation de publier les photos qui accompagnent cet article.

5 Commentaires

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  1. Surtout qu’il reste en France !

  2. Quel dommage !
    Après une reconstruction longue et complexe, cela doit être un crève-coeur pour le propriétaire de ne pas pouvoir le terminer !

    • Marc Lecocq sur 5 mars 2022 à 9 h 44 min
    • Répondre

    Espérons qu’un Français puisse trouver les fonds nécessaires pour terminer sa restauration pour qu’il puisse voler en formation avec celui basé à la Ferté-Alais ! Le propriétaire actuel doit en avoir gros sur le cœur de devoir le vendre… J’espère que le nouveau propriétaire invitera l’actuel propriétaire à son premier vol !

  3. Il est à vendre pour combien ?

  4. Bonjour Julien, le prix de vente n’a pas été donné publiquement.

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