BA 112 de Reims : Côté coulisses (J.-P. Calka, F. Lafarge)

Jean-Pierre Calka et Frédéric Lafarge, qui ont servi à plusieurs reprises à la base de Reims, nous présentent une histoire anecdotique et humaine de la base aérienne 112 de Reims qui a été dissoute le 30 juin 2011. Si la base n’exista officiellement que de 1928 à 2011, elle occupait le terrain qui fut utilisé lors de la Grande Semaine d’Aviation à Reims en 1909 et qui hébergea de nombreuses escadrilles durant la Première Guerre Mondiale.

Jean-Pierre Calka

Engagé volontaire dans l’Armée de l’air en février 1978 au titre de contrôleur de circulation aérienne, Jean-Pierre Calka suit pendant près de quatre mois, à l’issue de sa formation de sous-officier effectuée à l’Ecole de formation initiale des sous-officiers de Nîmes, un cursus de contrôleur aérien dispensé à l’Ecole nationale de l’Aviation civile de Toulouse suivi d’une formation pratique au centre d’instruction des contrôleurs d’opération et de circulation aérienne de Dijon. Affecté sur la base aérienne 103 de Cambrai en avril 1979, il acquiert successivement les qualifications de contrôleur opérationnel, de premier contrôleur et de maître contrôleur, et accède à la fonction de chef de quart et chef d’équipe. En parallèle, il est affecté à Djibouti (de 1983 à 1985), à Cambrai (1985), à Reims (de 1986 à 1988), en Polynésie française (1988), de nouveau à Reims (de 1989 à 1994), au centre de coordination du polygone de guerre électronique de Ramstein en Allemagne (de 1994 à 1997), à Creil (de 1997 à 1999) et à Avord (de 1999 à 2002). En 1986 et 1992, il effectue deux détachements en Afrique, au Tchad, dans le cadre de l’opération  » Epervier ». Major, il quitte le service actif en 2002. En 2010, il a fait paraître chez EM37 Editions, avec Eric Moreau, l’ouvrage F-100 Super Sabre en service dans l’Armée de l’air.

Frédéric Lafarge

Affecté en mars 1999 sur la base aérienne 112 de Reims pour y occuper les fonctions de chargé de communication, Frédéric Lafarge reçoit pour mission de développer les actions de communication devant permettre de renforcer la politique d’ouverture engagée par la base aérienne dans le contexte de la professionnalisation des armées. II dote à cet effet la BA 112 d’un bureau des relations publiques. Avant cela, ses études supérieures en histoire effectuées à l’Université de Bourgogne et quelques années passées à enseigner au sein de l’enseignement agricole l’ont conforté dans sa passion première faire partager son goût pour l’histoire. Une vocation d’abord mise au profit du chef-lieu de canton dont il est originaire dans le Mâconnais – où il a publié deux livres et a participé à plusieurs projets visant à la sauvegarde et à la valorisation du « petit patrimoine rural » – puis, il y a une dizaine d’années, de la base aérienne 112 lors de la création du musée de la base aérienne 112 et de l’aéronautique locale dont il est l’administrateur, lieu de mémoire contribuant localement à la promotion de l’histoire de cette base et de l’exceptionnel passé aéronautique de Reims, berceau mondial de l’aviation. En 2004, Frédéric Lafarge a écrit un premier livre consacré à la base aérienne de Reims: La Base aérienne 112 entre ciel et terre, ouvrage paru aux Editions Comme un oiseau et réalisé avec le photographe Franck Poidevin. Jean-Pierre Calka et Frédéric Lafarge, membres de l’Association des écrivains combattants (Paris), ont fait paraître au printemps 2010, chez Marines Editions, La BA 112 de Reims, histoire d’une grande base aérienne.

Détails sur le produit

  • Broché: 176 pages
  • Editeur : Dominique Guéniot (13 juin 2011)
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 287825497X
  • ISBN-13: 978-2878254976

 

2 Commentaires

  1. Bonjour,
    Je me suis intéressé comme beaucoup de rémois et des habitants des villages environnants à la fermeture de la Base 112. Même si Muizon a été impacté depuis de nombreuses années par le Plan d’Exposition au Bruit, ce n’est pas de gaité de coeur que j’ai assisté au départ des avions qui faisaient partie de notre quotidien.
    L’aviation, liée d’une manière indéfectible à la ville de Reims et au paysage rémois n’est pas prête d’être oubliée.
    Le moyen indétournable de perpétuer ce souvenir, et on ne s’est pas privé de superlatifs depuis la fermeture annoncée de la base, n’est -il pas le musée existant et tant attendu.
    Les élus en charge des décisions à prendre, et il est largement temps de les prendre, n’ont pas l’air de s’émouvoir autrement de l’avenir du Musée, à part M CAVENNE, Maire de Bétheny, qui a fait récemment une proposition (à retenir).
    Le Musée et ce qu’il contient, les connaissances et le dévouement des personnes qui s’y sont consacrées et l’abnégation de celles qui militent pour un musée sur la base ne méritent-t-ils pas que l’on y accorde un peu plus d’attention. Ce serait faire peu de cas de ce qu’ils ont pu faire et pourraient encore faire aujourd’hui pour le souvenir de ceux qui ont consacré une grande partie de leur vie à l’aviation et de ceux qui y ont laissé leur vie.
    Je suis prêt à parier que l’existence d’un musée sur la base de Reims ( berceau de l’aviation) qui pourrait se développer si nos décideurs le souhaitaient, deviendrait rapidement un lieu de découverte nationale et internationale de la naissance de l’aviation à nos jours.
    Cordialement,
    Germain RENARD, Maire de Muizon.

    1. Monsieur le Maire,

      Nous ne pouvons qu’approuver vos propos, et mettons le blog à votre service pour vos besoins de communication pour ce projet. Espérons que Reims et ses environs resteront associés à l’aviation à l’avenir, puisque celle-ci y trouve ses sources!

      Cordialement,

      Bertrand Brown
      L’Echarpe Blanche

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