Décès du général Roland Glavany

C’est avec tristesse que nous avons appris le décès lundi 16 janvier 2017 du général Roland Glavany, figure emblématique de l’Armée de l’Air et de l’aviation.

Reçu à l’École de l’air en 1940 (promotion «lieutenant Steunou»), il obtient son brevet de pilote sur MS-230. Il rejoint l’Afrique du Nord en 1942 lorsque les Allemands envahissent la zone libre. Faute de place à Alger, il se présente au bataillon de choc, régiment de parachutistes, qui le recrute immédiatement, et débarque sur les côtes corses le 14 septembre 1943 où il mène des actions contre les Allemands.

En juin 1944, le bataillon de choc se retrouve sur l’île d’Elbe, où le général Glavany est gravement blessé. Une fois remis de ses blessures, il participe au débarquement en Provence, pendant lequel il est à nouveau gravement blessé. Le 10 septembre 1944, il est une nouvelle fois touché à proximité de Dijon. Cette dernière blessure marque pour lui la fin de la guerre.

Après une longue convalescence, il devient pilote de chasse puis intègre l’école Sup’Aéro en 1948. À sa sortie, il devient pilote d’essais au centre d’essais en vol, puis chez Dassault. Il pilotera successivement les Mirage III et IV, le Mystère IV, le Vautour ou encore l’Étendard IV. Il sera le premier pilote européen à franchir Mach 2 en 1958.

Il réintègre l’Armée de l’Air en 1959 et est envoyé en Algérie en tant qu’officier air détaché au sein de la 10e division parachutiste.

En 1978, il prend sa retraite au grade de général de corps aérien.

L’Armée de l’Air présente ses sincères condoléances à ses proches et à sa famille.

Droits : © Armée de l’Air

Source: Armée de l’Air

1 Commentaire

    • FROMMER Jean-Loup sur 18 janvier 2017 à 16 h 07 min
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    En 1978, il prend sa retraite au grade de général de corps aérien.
    il eut été préférable d’écrire :
    « En 1978, le général de corps aérien Roland Glavany est admis dans la 2° section des officiers généraux ».
    Faut-il rappeler, qu’à part le général Aussarrès, placé en position de retraite par mesure disciplinaire suite au décret signé de Jacques Chirac, et le général Piquemal – vengeance puérile d’un François Hollande -, un officier général n’est pas en retraite.

    Triste rédacteur de l’Armée de l’Air qui méconnait les différentes positions administratives.

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