La base aérienne 112 rend un dernier hommage à son parrain

Edmond Marin La Meslée (Photo Armée de l'Air)

Le jeudi 10 février 2011, en fin de matinée, la traditionnelle cérémonie des couleurs a eu lieu sur la base aérienne de Reims pour rendre hommage au commandant Edmond Marin la Meslée, As des as de la campagne de France 1939-1945 et parrain de la base.

Dans le contexte particulier de sa fermeture, l’été prochain, la base aérienne souhaitait rendre un ultime hommage à celui qu’elle s’est choisi pour parrain le 14 février 1953, huit ans jour pour jour après sa disparition. Le commandant Marin la Meslée a trouvé la mort le 4 février 1945, abattu par la défense antiaérienne ennemie, près de Colmar, à bord de son Republic P-47 Thunderbolt.

(Photo Armée de l'Air)

Cette commémoration présidée par le colonel Jean-Michel Meyer, commandant la base aérienne, s’est déroulée en présence de Philippe Marin la Meslée et de sa soeur Catherine, enfants du commandant Marin la Meslée, au pied de la stèle éponyme.
La base aérienne 112 rend un dernier hommage à son parrain

Elle a débuté par les honneurs rendus au drapeau de la 33e escadre de reconnaissance et une revue des troupes. Dans le même temps, plusieurs décorations ont été remises, notamment au lieutenant-colonel Pierre Réal, commandant l’escadron de reconnaissance 2/33 « Savoie » qui, cité à l’ordre de l’escadre aérienne par le chef d’état-major des armées, s’est vu remettre par le colonel Meyer la médaille d’or de la Défense nationale avec étoile de bronze.

(Photo Armée de l'Air)

La cérémonie s’est poursuivie par le dépôt d’une gerbe au pied de la stèle et par la lecture de la dernière citation attribuée au commandant Marin la Meslée (citation à l’ordre de l’armée aérienne datée du 12 février 1945) : « Chasseur d’un prestige inégalé, doué des plus belles qualités du chef dont il a été le type accompli, et qui faisait jaillir autour de lui, par son seul exemple, l’enthousiasme et l’ardeur en même temps qu’il faisait l’admiration de tous. Impatient d’ajouter encore au palmarès éblouissant de ses vingt victoires, conduisait son groupe à la délivrance de l’Alsace lorsque, le 4 février 1945, il trouva face à l’ennemi une mort glorieuse à la mesure de sa vie : en tête de la formation qu’il commandait. Pur visage de l’aviation de chasse dont il était l’incarnation, il restera, par ses vertus et par sa gloire, une des figures les plus éclatantes de l’armée de l’air et un des héros les plus nobles de la Nation ».

(Photo Armée de l'Air)

A l’issue, Philippe Marin la Meslée et sa sœur Catherine, accompagnés du colonel Jean-Michel Meyer et de plusieurs personnalités, se sont rendus au musée de la base et de l’aéronautique pour une courte présentation de la salle dédiée à leur illustre ancêtre.

Source: site de l’Armée de l’Air

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